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Fabrication traditionnelle de tapis faits main
Les tapis Oriental faits à la main sont sans aucun doute les plus précieux. Nous aborderons ci-dessous les techniques de nouage des tapis Oriental et les différents outils utilisés pour les fabriquer.
Le métier à tisser utilisé pour fabriquer un tapis Oriental
Les métiers à tisser utilisés pour nouer un tapis ne sont pas des structures compliquées et leur construction a peu changé au cours des siècles. La forme la plus simple et probablement l'une des plus anciennes est le métier à tisser horizontal, qui est encore largement utilisé de nos jours par diverses tribus nomades et, dans certaines localités, par des nomades nouvellement installés. Le principe est simple et nécessite un minimum de matériel. Deux morceaux de bois sont pris et placés parallèlement sur le sol. Le type de bois le plus couramment utilisé est le peuplier, qui est un arbre assez commun dans les régions de tissage de tapis et dont le tronc est généralement droit. Les fils de chaîne utilisés pour le tissage sont tendus entre les poutres, qui sont fixées par des piquets enfoncés dans le sol. Les poutres, fixées par des piquets, maintiennent les fils de chaîne tendus. Le tisserand travaille à genoux ou accroupi et peut rester dans cette position pendant de longues périodes.
Le tissage du fil de trame est accéléré à l'aide de deux tiges. L'équivalent se retrouve également sur le métier à tisser vertical. À l'aide d'une des tiges, une chaîne sur deux est disposée sur deux plans. Après l'insertion du fil croisé, les fils de chaîne alternatifs sont soulevés à l'aide de l'autre tringle. La tige horizontale du métier à tisser est située au-dessus du métier et est maintenue de chaque côté par une pile de brindilles ou de pierres. Dans certaines régions, la trame est enroulée sur la tige de trame, qui n'est rien d'autre qu'un bâton allongé qu'il suffit de glisser entre les deux fils de chaîne plats d'un côté à l'autre du métier. L'avantage du métier à tisser horizontal est sa simplicité, son économie et sa portabilité. Ce dernier point est particulièrement important pour les tisserands nomades, car un métier plus compliqué est trop lourd. Un autre inconvénient est qu'il nécessite beaucoup d'espace, ce qui peut être un problème, en particulier dans les régions où le climat ne permet pas de tisser en plein air. Dans ce cas, la taille du métier à tisser est dictée par l'espace disponible dans l'habitation. Les grands tapis sont très difficiles à réaliser sur un métier à tisser horizontal, bien que d'excellents tapis de grande taille aient été faits avec ce dispositif rudimentaire. Dans un musée du tapis en Iran, par exemple, vous pouvez voir un immense tapis Tekke, tissé sur une vingtaine de mètres de large, également sur un métier à tisser horizontal. Autre variante du métier à tisser horizontal, il est doté de barres latérales fixes formant un cadre, qui maintiennent le tissage même lorsque le métier est déplacé. Ce métier horizontal à cadre complet n'est toutefois utilisé que pour la production de petits tapis. Il est bien connu que de nombreuses grandes œuvres d'art ont été faites sur ce type de mécanisme primitif.
Différents outils utilisés pour fabriquer des tapis Oriental
Un minimum d'outils est nécessaire pour fabriquer un tapis Oriental. Les fils sont généralement coupés à l'aide d'un couteau et les rangées nouées sont étroitement ajustées aux rangées précédentes. La hauteur des nœuds est réglée à l'aide de ciseaux une fois qu'une rangée est terminée, mais il ne s'agit pas de l'épaisseur finale du tapis. Dans certaines régions de fabrication de tapis, la hauteur des nœuds est progressivement ajustée au cours du processus de production, mais une opération de finition complète est généralement effectuée lorsque le tapis est retiré du métier à tisser. Dans certaines régions, les noueurs de tapis utilisent un outil en forme de crochet dont l'une des extrémités est aiguisée en forme de couteau pour réaliser des nœuds symétriques plus rapidement. Dans d'autres régions, on utilise un petit couteau en forme de faucille, aiguisé à l'extérieur. Selon une étude, des outils similaires ont été trouvés dans des sites archéologiques de l'âge du bronze au Turkménistan.
Divers objets dentelés sont utilisés pour comprimer les fils de trame et les nœuds. Ces outils permettent de placer les nœuds entre les fils de chaîne et de les presser fermement les uns contre les autres. Certains fabricants de tapis utilisent un outil à griffes, qui est placé entre les fils de chaîne et comprimé à l'aide d'un marteau en donnant de forts coups. Le résultat est un tapis nettement plus rigide au toucher. Dans certaines régions, un outil en fer dentelé en forme de faucille est utilisé pour comprimer les nœuds. Les outils utilisés dans les ateliers modernes sont très similaires à ceux utilisés par les fabricants de tapis nomades, et l'on trouve parfois des variations locales. En général, il est possible de tirer des conclusions sur l'origine d'un outil. Les outils utilisés pour la percussion peuvent être faits de bois ou de métal.
La valeur des tapis faits main est déterminée par le nombre de nœuds, en plus de l'âge, du motif et du matériau. On distingue trois principaux types de nouage pour les tapis faits main.
Le nœud Persan Senneh
Le nœud Persan est asymétrique et ouvert d'un côté, laissant moins d'espaces et moins volumineux que les nœuds Turcs. Les nœuds persans sont le plus souvent utilisés pour les motifs complexes et les dessins floraux. Ce type de nœud permet de faire des tapis beaucoup plus denses. L'Iran, le Pakistan, l'Inde, le Népal, le Tibet et la Chine utilisent généralement des nœuds Senneh.
Le nœud turc Le nœud de Ghiordes
Le nœud turc est symétrique, laissant deux petites bosses sur le dos du tapis à l'intérieur de chaque nœud - il finit par ressembler à un double nœud. Les nœuds du tapis seront beaucoup plus solides. L'Afghanistan, la Turquie, l'Arménie, l'Azerbaïdjan et le nord de l'Iran préfèrent utiliser ce type de nœud.
Le nœud Jufti
Le nœud Jufti, ou faux nœud, est noué autour de quatre brins au lieu de deux, ce qui permet d'obtenir une coupe courte. Lorsqu'il utilise un nœud Jufti, le tisserand passe moins de temps sur le tapis, ce qui se traduit par un temps de traitement plus rapide et une valeur et une qualité moindres.
L'entretien des tapis faits main
Les tapis faits main, comme tous les tapis, doivent être déplacés de temps en temps. Tournez de temps en temps votre tapis Oriental pour prolonger la durée de vie de son magnifique héritage. Les tapis faits à la main seront initialement sujets à la perte de leur laine, mais après les premières semaines, la perte de laine diminuera et finira par disparaître complètement. Vous voulez en savoir plus sur le nettoyage des tapis Oriental ?
Comment choisir le bon tapis Oriental.
Lorsque vous achetez un nouveau tapis, veillez à choisir un tapis fait main qui soit suffisamment grand pour s'adapter à votre pièce. Si vous choisissez un tapis trop petit, la pièce paraîtra plus petite et la décoration ne sera pas à sa place. Si vous choisissez un tapis trop grand et qu'une partie du tapis passe sous les meubles, par exemple, c'est une perte d'argent et, si les meubles sont lourds ou ont une base fine, ils risquent d'endommager votre tapis fait main. Veillez à mesurer la pièce avant de commander un nouveau tapis. Vous pouvez mesurer une taille minimale et une taille maximale. Si les sièges sont de couleur claire, vous pouvez choisir une moquette plus foncée pour mettre en valeur à la fois les meubles et le tapis. Si vous choisissez le même niveau que le mobilier, la pièce paraîtra terne et monotone. Bien entendu, le tapis doit comporter des couleurs qui dominent la pièce. Faites un tour dans notre magasin de tapis et trouvez celui qui convient le mieux à votre pièce ! Vous voulez savoir comment reconnaître un tapis fait main ?
Les tapis faits main sont sans aucun doute les plus précieux.
Nous vous expliquons ci-dessous pourquoi et comment les tapis faits à la main sont aujourd'hui faits dans leur pays d'origine !
La première étape de la fabrication d'un tapis fait main est généralement réalisée par les femmes, qui lavent et cardent la laine. La laine est ensuite filée à l'aide d'un cadre en bois. L'étape suivante consiste à teindre le fil dans la couleur souhaitée, généralement à l'aide de colorants naturels. Après séchage, le nouage à la main des tapis peut commencer et est effectué par des spécialistes formés au tissage de tapis. Les plus fortunés peuvent travailler sur un métier à tisser, mais beaucoup font leur travail accroupis sur le sol. Lorsque le tapis Oriental est terminé, il est cisaillé et lavé quatre fois, puis rasé pour assurer une surface uniforme. Il est ensuite lavé une nouvelle fois, les franges sont faites, et ce n'est qu'après ces opérations que le tapis Oriental fait main est considéré comme terminé.